Masse immense bouchant
l'horizon,
Le Noir-Mont écrase l'avenir.
Demain ici tout va finir,
Le cœur saisi par le poison.
Le Noir-Mont écrase l'avenir.
Comment du Mont gravir les
pentes,
Franchir les branlantes rocailles,
Vertigineuses gueules-murailles,
Noirs-gosiers aux dents menaçantes ?
Franchir les branlantes rocailles,
Vertigineuses gueules-murailles,
Noirs-gosiers aux dents menaçantes ?
Espérer, susurre l'animal,
Est vain: ne tente pas l'aventure !
Seul le glacial néant perdure.
Il réduit à rien bien et mal.
Est vain: ne tente pas l'aventure !
Seul le glacial néant perdure.
Il réduit à rien bien et mal.
Affreux gouffres, l'esprit
sombre.
Est-elle sans aube l'infinie nuit ?
Soudain l'aurore, la nuit s'enfuit.
Blanche est la neige sur le Mont-Sombre.
Est-elle sans aube l'infinie nuit ?
Soudain l'aurore, la nuit s'enfuit.
Blanche est la neige sur le Mont-Sombre.
Jean-Pierre
Gardelle, 24 avril 2009
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Initialement publié dans
Toute la Poésie
Avec quelques modifications
(le Mont Tsalmôn = le Mont-Sombre).
Un poème inspiré d'un psaume
de la bible, le Psaume 68, 15.
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